La monnaie digitale demeure un sujet pertinent et d’actualité. En effet, la Banque du Canada, la Banque d’Angleterre, la Banque du Japon, la Banque centrale européenne, la Sveriges Riksbank et la Banque nationale suisse, ainsi que la Banque des règlements internationaux (BRI) ont créé un groupe pour partager leurs expériences en évaluant les cas potentiels de monnaie numérique des banques centrales (CBDC) dans leurs juridictions d’origine.
Le groupe évaluera les cas d’utilisation des CBDC, les choix de conception économique, fonctionnelle et technique, y compris l’interopérabilité transfrontalière et le partage des connaissances sur les technologies émergentes.
La CBDC est « une forme numérique de monnaie de banque centrale différente des soldes des comptes de réserve ou de règlement traditionnels » (CPMI-MC, 2018). L’intérêt pour cette nouvelle forme de monnaie ne cesse d’augmenter et les banques centrales recherchent et expérimentent la technologie sous-jacente.
Selon les conclusions du New Bretton Woods, en 2023, toutes les banques centrales du monde devraient émettre la monnaie digitale.
Il est donc impératif, de lancer des études pour analyser les impacts du « Digital CFA » dans la zone UEMOA.
Plusieurs questions méritent donc d’être posées dont celles-ci :
Quels sont les impacts de la monnaie digitale sur l’économie numérique, sur les transactions, sur les taux de change, sur l’inclusion financière, sur les données personnelles ?
Quel sera le rôle des banques dans cette phase de transition vers la monnaie digitale ?
Quant aux compagnies de télécommunication, comment les gouvernements vont-t-ils continuer de jouerleur rôle de régulateur ?